EMPEDOKLES
EMPÉDOCLE
Das Leben suchst du, suchst, und es quillt und glänzt
La vie cherches-tu, cherche-la, et jaillit et brille (1)
Ein göttlich Feuer tief aus der Erde dir,
Pour toi un feu divin du tréfonds de la terre,
Und du in schauderndem Verlangen
Et frissonnant de désir te
Wirfst dich hinab, in des Aetna Flammen.
Jettes-tu en bas dans les flammes de l’Etna.So schmelzt’ im Weine Perlen der Übermut
Ainsi dissolvait dans le vin les perles l’effronterie
Der Königin ; und mochte sie doch ! hättst du
De la Reine ; et qu’importe ! si seulement
Nur deinen Reichtum nicht, o Dichter,
Tu ne l’avais pas, ta richesse, ô poète,
Hin in den gärenden Kelch geopfert !
Sacrifiée dans la coupe écumante !Doch heilig bist du mir, wie der Erde Macht,
Pourtant es-tu sacré pour moi, comme la puissance de la terre,
Die dich hinwegnahm, kühner Getöteter !
Celle qui t’enleva, mis à mort audacieux !
Und folgen möcht ich in der Tiefe,
Et voudrais-je suivre dans le tréfonds,
Hielte die Liebe mich nicht, dem Helden.
Si l’amour ne me retenait, ce héros.